Rechercher dans ce blog
mercredi 3 août 2011
NEW JOURNALISM?
ASSESSING A NEW LANDSCAPE IN JOURNALISM
Project for Excellence in Journalism, July 18, 2011
As traditional newsrooms have shrunk, a group of institutions and funders motivated by
something other than profit are entering the journalism arena. This distinguishes them
from the commercial news institutions that dominated the 20th century, whose primary
sources of revenue -- advertising and circulation -- were self-evident.
Who are these new players in journalism? Are these sites delivering, as they generally
purport to be, independent and disinterested news reporting? Or are some of them more
political and ideological in their reporting? How can audiences assess this for
themselves? In short, what role are these operations playing in the changing ecosystem of
news?
Source US Embassy PARIS
mardi 30 mars 2010
Voir et pouvoir: qui nous surveille?
Dans le passé l'information parvenait aux citoyens de manière hiérarchisée (comme le panopticon de J.Bentham) par des organismes spécialisés (communiqués de presse, annonces, journaux...) mais la rediffusion était physiquement limitée (conversation, enseignement )
Dans l'actuelle infosphere chaque citoyen peut informer tous les autres, à tous moments et en tous lieux et quelle que soit sa position dans la société (exemples des manifestants chinois ou iraniens
Les communicants sont d'une part les humains , d'autre part des "orins" , (organismes d'information), plus ou moins autonomes, machines, avatars de Second life, drones télécommandées etc...Cette structure permet de voir et d'être vu .Nous surveillons les autres tout en étant surveillés.
Ceci permet aussi aux groupes de pression de diffuser, voire de créer de l'opinion.
L'auteur souligne les risques d'un débat social où , grâce aux blogs, au Web, à Twitter, chacun peut peser sur l'opinion sans beaucoup réfléchir et sans légitimité.
Il y voit un danger pour la politique à long terme qui demande réflexion et argumentation et non pression de l'immédiat et de l'humeur renforcée par les machines...
mardi 15 mai 2007
COLLOQUE SUR LE LIVRE A LA BPI
La Bibliothèque Publique d'Information du Centre Pompîdou a invité le 14 mai un public de professionnels et usagers de bibliothèques pour une journée raccourcie mais dense de réflexion sur les nouveaux outils de la connaissance et de partage des savoirs. Les débats ont été diffusés par France Culture et on les trouvera aussi dans la bibliothèque numérique de la BPI.
Présentée par des maîtres de la recherche, une brillante introduction aux sciences contemporaines (E.Brézin) exploitant notamment le rapport de la revue Science sur la perspective de 125 questions non résolues. Plus tard , dans l'après midi, de longs débats sur la neurobiologie, l'imagerie médicale, et même la localisation de l'âme.On en retrouvera le fil dans les ouvrages réputés des orateurs, J.D.Vincent et O.Houdé
Passionnantes en elles-mêmes, ces présentations allongeaient un peu le fil à tirer en direction des usagers de bibliotheques.
Directeur de la recherche à l'INRIA , Claude Puech est plus proche de notre sujet lorsqu'il reprend un descriptif du nouvel environnement des techniques d'information et de mise en relation, avec ses strategies possibles: intelligence artificielle, nouveaux canaux de diffusion, boucles de retroaction. Il développe les méthodes de visualisation, par exemple pour l'analyse des réseaux sociaux.
On peut ajouter ici que la visualisation des réseaux de concepts, appuyés sur les thesaurus de mots-clés (taxonomy) et les banques d'abstracts, fournirait au lecteur un excellent outil de recherche. Les moteurs actuels, depuis Altaviva jusqu'à Google, recensent l'internet à la recherche de chaines de caractère et produisent une information surabondante pour qui il faut ensuite laborieusement trouver et construire du sens. Partir au contraire des questions du chercheur (meta -questions du type quoi, pourquoi etc..plus familles de questions de diagnostic et d'action nées des métiers de l'ingénieur, du médecin, de l'analyste financier, du stratège militaire etc...) produirait un branchement plus direct et personnalisable vers les corpus d'informations de l'internet et surtout idées pertinentes. Donc une satisfaction plus rapide du lecteur.
J.Bindé propose en fin de matinée les vues prospectives de l' UNESCO.
Ce n'est qu'en milieu d'après midi que Claudia Lux, directrice de la Bibliothèque de Berlin, rappelle la nouvelle problématique des professionnels: acquisition des savoirs hors lecture (son, image, video, lecteur vocal etc...) , recherche du contexte, recherche associative, débats possibles à proximité de la salle de lecture muette, utilisation du web et des blogs pour la recherche et la formation....
Le tout dernier débat s'ouvre enfin sur "Comment la bibliothèque épousera-t-elle les réseaux du savoir?"
Une vue originale de Catherine Dhérent sur l'archivage et surtout le "Record management" à la Bibliothèque Nationale de France.
Frederic Kaplan présente les travaux conduits à Lausanne sur les nouveaux E.Books, les techniques d'annotation du livre et une table de lecteur projetant le texte sur un tableau facile à compléter, commenter, partager.
P.Beaudoin expose les resultats et projets de la Fondation Wikimedia : diffusion libre de la connaissance, contenus gérés par les utilisateurs, contenus reutilisables. Bien sûr les nombreuses versions multilingues de la Wikipedia, mais aussi le dictionnaire , la galerie de photos, les Wikisources (collection de textes numérisés en code texte), les citations etc... Tout ceci gratuit et sans publicité .
Arnaud Beaufort présente l'effort developpé par la BNF depuis la proposition de Google de numériser les fonds des grandes bibliothèques. La réaction conduite par la BNF en faveur d'un projet européen se poursuit par la numérisation des fonds hors droits d'auteurs (livres choisis, jusqu'ici principalement numérisés sous forme d'images non transformables) et un projet d'accord avec éditeurs et libraires sur la mise à disposition d'ouvrages plus récents. Il s'ensuit un débat sur les résultats comparés de la puissante et professionnelle BNF et de ses concurrents commerciaux (Google) ou coopératifs (Wikimedia). On pensera par exemple aux avancées décisives réalisées dans les deux dernières années sur le marché français de la lecture par Google et Amazon, dans tout ce qui concerne l'assitance à la selection du livre, aux commentaires coopératifs sur réseau, aux services de flux RSS etc... Légitimement préoccupée de la protection du patrimoine imprimé, la BNF apparait un peu timide sur les modalités d'appropriation et partage des contenus par le lecteur, raison d'être du bibilothécaire.
Notes prises et commentées par André GARCIA
mercredi 21 mars 2007
QUELLES EVOLUTIONS POUR LA PRESSE FRANCAISE ?
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La presse au défi du numérique
TESSIER Marc, BAFFERT Maxime Ministère de la culture et de la communication (2007)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/074000165/index.shtml?xtor=EPR-526
Les problèmes de concentration dans le domaine des médias
LANCELOT Alain Premier ministre (2006)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/064000035/index.shtml?xtor=EPR-526
Garantir le pluralisme et l'indépendance de la presse quotidienne pour assurer son avenir
MULLER Michel Conseil économique et social (2005)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000671/index.shtml?xtor=EPR-526
La publication des annonces judiciaires et légales par la presse écrite
: enjeux et perspectives
BALLUTEAU Michel Inspection générale de l'administration des affaires culturelles (2005)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/064000581/index.shtml?xtor=EPR-526
Des médiattitudes - Prospective sur la stratégie de l'Etat dans les
mutations des médias
BENARD Sylvie, BENYAMIN Bernard Commissariat général du plan (2005)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000507/index.shtml?xtor=EPR-526
Les jeunes et la lecture de la presse quotidienne d'information politique et générale
SPITZ Bernard Ministère de la culture et de la communication
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/044000522/index.shtml?xtor=EPR-526
Rapport d'information […] sur le fonds d'aide à la modernisation de la presse
LORIDANT Paul Sénat. Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes
économiques de la nation (2004)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/044000321/index.shtml?xtor=EPR-526
La Distribution de la presse écrite en France : la voie étroite d'une réforme nécessaire pour la pérennisation d'une solidarité profitable à tous
HASSAN Jean-Claude Ministère de la culture et de la communication (2000)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/004000685/index.shtml?xtor=EPR-526
Réflexions et propositions sur la déontologie de l'information : rapport à Mme la ministre de la culture et de la communication
CHARON Jean-Marie Ministère de la culture et de la communication (1999)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/994001381/index.shtml?xtor=EPR-526
Liberté d'information et protection du citoyen face au développement des médias
CHAMBONNAUD Claude Conseil économique et social (1999)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/004000027/index.shtml?xtor=EPR-526
Les Effets des nouvelles technologies sur l'industrie de la presse
MIOT Jean Conseil économique et social (1999)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/994000975/index.shtml?xtor=EPR-526
La Formation des journalistes
SALES Claude Ministère de la culture et de la communication (1998)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/984000482/index.shtml?xtor=EPR-526
Mission sur la presse et le multimédia : diagnostic-orientations et actions
BOURDIER Jean-Charles Ministère des postes, des télécommunications et de l'espace (1997)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/974055500/index.shtml?xtor=EPR-526
Voir Table des medias et Medias sur Internet
jeudi 15 mars 2007
ECRIRE POUR LE WEB
Sites spécialisés:
Redaction.be - Ecrire pour le Web - Rédiger pour le Web
Ecrire pour le web. Comment rédiger du contenu web - guide des bonnes pratiques.
écrire pour le Web, c’est avant tout écrire pour un utilisateur
Adverbe vous fait profiter de ses 15 ans d’expérience dans la presse et 10 ans dans les métiers de l’Internet
AGConsult Écrire pour des sites commerciaux et d'entreprises. Web.idrc Rédiger pour le Web: connaître ses lecteurs, messages clés. ...
Voir aussi Edition electronique
samedi 24 février 2007
UNE MINE DOCUMENTAIRE
Vous y serez aidé par le site d'un bon professionnel de la documentation.
Il propose:
listes de centres documentaies
lettre d'information
Moteur de recherche
Archives
Dossier Knowledge Management
Dossier Société de l’information
Dossier Services de Référence
Ceci pour compléter le dossier de Sources
et CYBERSCOPE
mardi 20 février 2007
USA- Information Technologies
Information Technologies – Documents on the Web –
January 2007
GOVERNMENT DOCUMENTS:
High-Speed Services for Internet Access: Status as of June 30, 2006
Industry Analysis and Technology Division. Wireline Competition Bureau. Federal Communications Commission (FCC). January 2007. 26 pages.
http://hraunfoss.fcc.gov/edocs_public/attachmatch/DOC-270128A1.pdf
High-speed lines connecting homes and businesses to the Internet increased by 26% during the first half of 2006, from 51.2 million to 64.6 million lines in service, compared to a 21% increase, from 42.4 million to 51.2 million lines, during the second half of 2005. For the full twelve-month period ending June 30, 2006, high-speed lines increased by 52% (or 22.2 million lines). The presence of high-speed service subscribers was reported in all 50 states, the District of Columbia, American Samoa, Guam, Northern Mariana Islands, Puerto Rico, and the Virgin Islands, and in 99% of the Zip Codes in the United States.
HEALTH INFORMATION TECHNOLOGY: Early Efforts Initiated but Comprehensive Privacy Approach Needed for National Strategy
Government Accountability Office (GAO). January 2007. 57 pages.
http://www.gao.gov/new.items/d07238.pdf
The expanding implementation of health information technology (IT) and electronic health information exchange networks raises concerns regarding the extent to which the privacy of individuals’ electronic health information is protected. In April 2004, President Bush called for the Department of Health and Human Services (HHS) to develop and implement a strategic plan to guide the nationwide implementation of health IT. The plan was to recommend methods to ensure the privacy of electronic health information. GAO was asked to describe HHS’s efforts to ensure privacy as part of its national strategy and to identify challenges associated with protecting electronic personal health information. To do this, GAO assessed relevant HHS privacy-related initiatives and analyzed information from health information organizations.
Copyright Protection of Digital Television: The Broadcast Video Flag
Brian T. Yeh. Congressional Research Service (CRS). January 11, 2007. 11 pages.
http://www.ipmall.info/hosted_resources/crs/RL33797-070111.pdf
In November 2003, the Federal Communications Commission (FCC) adopted a rule that required all digital devices capable of receiving digital television (DTV) broadcasts over the air, and sold after July 1, 2005, to incorporate technology that would recognize and abide by the broadcast video flag, a content-protection signal that broadcasters may choose to embed into a digital broadcast transmission as a way to prevent unauthorized redistribution of DTV content. This report provides a brief explanation of the broadcast video flag and its relationship to digital television. The report also examines a legislative proposal introduced in the 109th Congress, the Digital Content Protection Act of 2006, which appeared as portions of two bills, S. 2686 and H.R. 5252 (as reported in the Senate), that would have expressly granted statutory authority to the FCC under the Communications Act of 1934 to promulgate regulations implementing a broadcast video flag system. Although not enacted, these bills represent approaches to authorizing the broadcast video flag system that may be of interest to the 110th Congress.
“Spam:” An Overview of Issues Concerning Commercial Electronic Mail
Patricia Moloney Figliola. Congressional Research Service (CRS). January 3, 2007. 32 pages.
http://www.ipmall.info/hosted_resources/crs/RL31953-070103.pdf
Spam, also called unsolicited commercial email (UCE) or “junk email,” aggravates many computer users. Not only can spam be a nuisance, but its cost may be passed on to consumers through higher charges from Internet service providers who must upgrade their systems to handle the traffic. Also, some spam involves fraud, or includes adult-oriented material that offends recipients or that parents want to protect their children from seeing. Proponents of UCE insist it is a legitimate marketing technique that is protected by the First Amendment, and that some consumers want to receive such solicitations.
RESEARCH CENTER REPORTS:
Tagging
Lee Rainie. The Pew Internet & American Life Project. Data Memo. January 31, 2007. 9 pages.
http://www.pewinternet.org/pdfs/PIP_Tagging.pdf
Just as the Internet allows users to create and share their own media, it is also enabling them to organize digital material their own way, rather than relying on pre-existing formats of classifying information. A December 2006 survey has found that 28% of Internet users have tagged or categorized content online such as photos, news stories or blog posts. On a typical day online, 7% of internet users say they tag or categorize online content. The report features an interview with David Weinberger, a prominent blogger and fellow at Harvard's Berkman Center for Internet & Society.
Election 2006 Online
Lee Rainie and John B. Horrigan. The Pew Internet & American Life Project. Report. January 17, 2007. 33 pages.
http://www.pewinternet.org/pdfs/PIP_Politics_2006.pdf
Twice as many Americans used the Internet as their primary source of news about the 2006 campaign compared with the most recent mid-term election in 2002. Some 15% of all American adults say the Internet was the place where they got most of their campaign news during the election, up from 7% in the mid-term election of 2002. A post-election survey shows that the 2006 race also produced a notable class of online political activists. Some 23% of those who used the Internet for political purposes -- the people we call campaign Internet users -- actually created or forwarded online original political commentary or politically-related videos.
Social Networking Websites and Teens: An Overview
Amanda Lenhart and Mary Madden. The Pew Internet & American Life Project. Data Memo. January 7, 2007. 10 pages.
http://www.pewinternet.org/pdfs/PIP_SNS_Data_Memo_Jan_2007.pdf
A social networking site is an online place where a user can create a profile and build a personal network that connects him or her to other users. In the past five years, such sites have rocketed from a niche activity into a phenomenon that engages tens of millions of Internet users. More than half (55%) of all online American youths ages 12-17 use online social networking sites, according to a new national survey of teenagers. The survey also finds that older teens, particularly girls, are more likely to use these sites. For girls, social networking sites are primarily places to reinforce pre-existing friendships; for boys, the networks also provide opportunities for flirting and making new friends.
Implementing the EU Copyright Directive in the Digital Age
Urs Gasser & Silke Ernst. Berkman Center for Internet & Society at Harvard Law School. December 2006. 27 pages.
http://cyber.law.harvard.edu/home/uploads/1112/EUCD_Best_Practice_Guide_December_2006.pdf
Today, years after intense struggles, almost all EU Member States have transposed the EU-Copyright Directive (EUCD) into national law. The continuing controversies surrounding the EUCD itself, however, and conflicts about the national implementations have made clear that we are far from having reached a consensus about the appropriate design of copyright law for the digital age that satisfies -- or better, serves the interests of -- all relevant stakeholders, including creators, artists, teachers, students, and the public at large. At a time where the existing EU copyright framework is under review, this best practice guide seeks to provide a set of specific recommendations for accession states and candidate countries that will or may face the challenge of transposing the EUCD in the near future. It is based on a collaborative effort to take stock of national implementations of the EUCD and builds upon prior studies and reports that analyze the different design choices that Member States have made.
THINK TANK OPINION AND ANALYSIS:
Localizing the Internet: Five Ways Public Ownership Solves the U.S. Broadband Problem
Becca Vargo Daggett. Institute for Local Self-Reliance. January 2007. 32 pages
http://www.newrules.org/info/5ways.pdf
Local governments have taken the lead in U.S. broadband policy. Hundreds of communities of all sizes are making decisions about how to best deliver universal, affordable access to high-speed information networks. Many are offered seemingly attractive arrangements with no upfront cost to the city. They do themselves and their households and businesses a disservice if they do not seriously explore the costs and benefits of a publicly owned network. In this report, the authors highlight five arguments for public ownership: high-speed information networks are essential public infrastructure; public ownership ensures competition; publicly owned networks can generate significant revenue; public ownership can ensure universal access; and public ownership can ensure non-discriminatory networks.
Hold Off on Net Neutrality
David Farber and Michael L. Katz. AEI-Brookings Joint Center for Regulatory Studies. January 2007.
http://www.aei.brookings.org/policy/page.php?id=274&PHPSESSID=7c50cc8fed64b049cb2a6d977723f39c
The Internet needs a makeover. Congress failed to pass legislation amid rancorous debate last summer, but recently a group of senators reintroduced several initiatives under the banner of "network neutrality." Network neutrality is supposed to promote continuing Internet innovation by restricting the ability of network owners to give certain traffic priority based on the content or application being carried or on the sender's willingness to pay. The problem is that these restrictions would prohibit practices that could increase the value of the Internet for customers.
AT&T-BellSouth Merger: Regulation Through the Backdoor
James L. Gattuso. The Heritage Foundation. January 6, 2007.
http://www.heritage.org/Press/Commentary/ed010607b.cfm
The fight over neutrality rules -- which would bar network owners from charging content providers (such as e-bay and Amazon.com) extra for premium access to their networks -- has been simmering on Capitol Hill for close to a year. In its most recent session, Congress declined to regulate. Nonetheless, two members of the FCC insisted that neutrality regulation be imposed on AT&T as a condition of its approval of the proposed merger.
Voir http://www.geoscopies.net/infoproaction/cyberscope/index2.php
mercredi 14 février 2007
La communication cinématographiquedans la reprise économique de l’Europe d’après-guerre
Veuillez trouver ci-joint une invitation pour une projection/conference que nous organisons le 8 mars sur
Le Plan Marshall :
Rôle de la communication cinématographique
dans la reprise économique de l’Europe d’après-guerre
N'hesitez pas a la transmettre a toute personne susceptible d'etre interessee (y compris eventuellement vos etudiants).
Cordialement
<
Sylvie Vacheret
Deleguee a l'information - Economie et Environnement
Service d'Information et de Relations Culturelles
Ambassade des Etats-Unis a Paris
tel: 01 43 12 48 97
vacheretsr@state.gov
http://france.usembassy.gov
jeudi 8 février 2007
FAUT-IL COLLOQUER?
Le colloque est, en principe, un moyen d'échanger des informations et des idées dans un cadre agréable et rarement conflictuel.C'est aussi un rite de sociabilité au même titre que d'autres fêtes ou cérémonies.
Ils sont enfin un marché non négligeable pour les organisateurs d'évènements (entreprises, associations civiques et caritatives) et les indispensables logisticiens (transport, hôtellerie-restauration, hôtesses d'accueil, communicants de toutes natures...).Ils se rattachent ainsi aux industries de la communication dont la survie – comme pour la restauration de luxe- dépend essentiellement de la facilité de déduire fiscalement la publicité, alors que bien des pratiques de lien social ne disposent pas de tels avantages....
Rite d'échanges et pratique commerciale, deux fondemenrts essentiels pour le colloque dans une démocratie de marché.
Mais quid du participant-client? Quel rapport qualité-prix, ou plutôt temps investi-effets produits?
Par rapport aux temps d'information proprement dite les temps d'approche ne sont pas négligeables
- inscription à distance
- transport sur les lieux du colloque : une à plusieurs heures
- procédure d'accueil, enregistrement sur place, vestiaire, petit café, quart d'heure (?) académique de retard du public et des conférenciers....
-
protocole des bienvenues et remerciements , presque toujours accompagnés d'une autopromotion de l'hôte ou, pire, d'une indication de ce qu'il pense du sujet pour lequel il a invité des experts (dont il ne fait pas forcément partie...)
-
reprise et paraphrase par l'animateur des débats – souvent un journaliste en ménage ou un président de second niveau qui veut lui aussi passer son message ...
On arrive au sujet même du colloque environ une heure après l'heure théorique de début.Les derniers venus arrivent en retard et rencontrent les premiers partants qui abandonnent la salle, vraisemblablement pour d'autres colloques
-
la conférence est le mode traditionnel d'exposé des idées. Par défaut non moins traditionnel de concertation préalable entre les orateurs, les tables rondes ne sont le plus souvent que des séries de monologues , trop longs, entrecoupés par le président de séance qui met beaucoup de temps à rappeler qu'il ne faut pas etre trop long, et en profite pour placer son propre couplet sur le sujet....
-
Sauf dans en cas d'effets oratoires combinés à une mise en scène bien orchestrée(discours de politiciens, sermons religieux) la conférence magistrale est probablement le moyen le moins efficace de faire passer l'information .
Même dans le meilleur des cas (orateur connaissant bien son sujet et sachant l'exposer clairement) le monologue ne facilite pas l'appropriation par le public: discours linéaire dont la signification ne peut être appréciée que par bribes ou après la conclusion.Alors que l'attention de l'auditeur est sollicitée par bien d'autres choses: ses propres idées sur le sujet ou sur d'autres , le dossier de la conférence, la silhouette de la voisine etc...Donc audition partielle, compréhension au mieux différée..
.On ne s'étonne pas si 90% du contenu est oublié dès la fin de la conférence et 98% deux heures après.... A fortiori si le conferencier est immédiatement suivi par un ou plusieurs orateurs qui traitent de sujets différents tout aussi mal assimilés...
-
les interventions ou questions du public sont souvent des monologues additionnels
-
Les pauses ont des objectifs physiologiques, sans rapport direct avec le sujet. Ces interruptions sont plus nombreuses et plus longues que dans la vie de travail ordinaire
-
Le cocktail du soir , destiné à prolonger les échanges , est le plus souvent bâclé , l'assistance se précipitant vers sa deuxième heure de trajet hebdomadaire.
Au total, l'auditeur aura passé plus de huit heures à immobiliser son cerveau dans la recherche de quelque chose, l'information voire l'idée qu'il pourrait se procurer autrement à moindre coût, ne serait-ce qu'en la produisant lui-même...
Rappelons que l'auditeur moyen peut absorber environ 9000 mots à l'heure, le lecteur moyen atteint 30000 mots dans le même temps.
Rappelons aussi que le coeur de l'information ou le nerf du message se résume le plus souvent en une formule courte, assertion ou exhortation »Moi, c'est moi, lui c'est lui!Je suis contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre! Aimez-vous les uns les autres! Payez vos impôts... ».
Le reste n'est que tissu conjonctif ou graisseux présenté dans un squelette (le plan) plus ou moins attractif...Appelons ça la rhétorique, ce qui n'est pas l'information ni l'idée.
Le meilleur support d'information est sans doute le « position paper » remis malheureusement en fin de séance , dans le meilleur des cas. Alors que pour débattre et même simplement s'approprier l'information, il vaut mieux savoir au préalable de quoi on va parler et, si possible ce qu'on va en dire.
Il est assez facile d'écarter rapidement un « non paper » conçu pour le remplissage ou pour la publicité. Il est plus difficile, sauf moyens brutaux, d'écarter un « non speaker » qui s'attarde à la tribune.
Pour la recherche et la selection des informations ou idées, le colloque ne peut pas soutenir une comparaison d' efficacité avec un bon moteur de recherche (ou un site bien ordonné).
La phase ultérieure, essentielle, du traitement de l'information , indispensable (sinon à quoi bon?) ne peut pas se faire dans un colloque où les transactions ne sont pas effectives . Il vaut mieux:
-opérer en face à face avec soi-même; c'est économique et cela aide à y voir clair avant de s'engager dans toute action ou communication. Comme disait Pierre Dac, « Rien ne sert de penser, avant il faut réfléchir »
-surtout opérer en face à face avec les autres parties prenantes (exemple d'une négociation, d'une crise, d'un plan de développement...) en faisant circuler au préalable un memorandum des questions et des positions.Dans ces conditions le débat fait apparaître d'autres points de vue utiles et permet de préparer le consensus nécessaire à l'action.
Les colloques, les conférences de direction et les chamailleries internes sont une bonne raison pour laquelle les Français (surtout les Parisiens) paraissent souvent si occupés qu'on se demande comment ils trouvent le temps de travailler.
Une cause partielle (en plus du goût gaulois pour la palabre) reside dans le laxisme fiscal et financier accordé à la dépense publicitaire qui frise parfois la corruption à travers les déjeuners d'affaires, les voyages de stimulation etc...
En des temps de précarité et de dérapages divers, nous serions sans doute mieux inspirés de renforcer d'autres instruments de lien social comme l'accompagnement (« coaching »), l'encadrement éducatif , sportif, civique etc...